The Bells Angels, Cognitive Dissonance, 2022
The Bells Angels (Julien Sirjacq & Simon Bernheim), Cognitive dissonance, 2022
Commande du Centre culturel Jean-Cocteau pour l’exposition
Nous avons décidé de créer un écho entre le fanzine et la toile présentée dans l’exposition en y isolant les noms des pédales de distorsion, certaines figurant dans le tableau, pour mettre en avant l’aspect littéraire, la grammaire qu’ils utilisent et qui fait écho à la bande dessinée, la science-fiction, la littérature tant dans la typo que dans les noms choisis. Les typographies des pédales sont très particulières, parfois dessinées à la main. Dans le zine, chaque nom et typographie est détachée de l’objet, même s’il y a bien sûr des termes qui font référence au son (écho, fuzz, chorus, delay, distorsion). Cela permet d’en montrer la richesse de vocabulaire. Nous cherchons à créer un lien entre ce qui est produit sur le signal sonore avec les pédales d’effet, et la manière dont nous travaillons et modifions les images avec la suite Adobe, que nous traitons comme un signal. La sérigraphie par exemple nous oblige à préparer les images avant de les modifier. Idem dans le fanzine et l’édition avec le rapport à la mise en page, au graphisme qui passe aussi par les outils de traitement numérique des images. C’est le corollaire du deep fake, du fait que toutes les images que l’on consomme sont modifiées. Comme avec les pédales, dans le fanzine nous voulons jouer avec ces paramètres-là.
Il y a quelques grosses industries, de gros fabricants de pédales mais beaucoup de passionné.es les créent de manière DIY, en les bricolant dans leur garage, un peu comme on bricole les fanzines. Ce sont des objets assez faciles à modifier, de la même manière qu’il est facile de transformer une image et d’en produire une autre avec.
Commande du Centre culturel Jean-Cocteau pour l’exposition
Nous avons décidé de créer un écho entre le fanzine et la toile présentée dans l’exposition en y isolant les noms des pédales de distorsion, certaines figurant dans le tableau, pour mettre en avant l’aspect littéraire, la grammaire qu’ils utilisent et qui fait écho à la bande dessinée, la science-fiction, la littérature tant dans la typo que dans les noms choisis. Les typographies des pédales sont très particulières, parfois dessinées à la main. Dans le zine, chaque nom et typographie est détachée de l’objet, même s’il y a bien sûr des termes qui font référence au son (écho, fuzz, chorus, delay, distorsion). Cela permet d’en montrer la richesse de vocabulaire. Nous cherchons à créer un lien entre ce qui est produit sur le signal sonore avec les pédales d’effet, et la manière dont nous travaillons et modifions les images avec la suite Adobe, que nous traitons comme un signal. La sérigraphie par exemple nous oblige à préparer les images avant de les modifier. Idem dans le fanzine et l’édition avec le rapport à la mise en page, au graphisme qui passe aussi par les outils de traitement numérique des images. C’est le corollaire du deep fake, du fait que toutes les images que l’on consomme sont modifiées. Comme avec les pédales, dans le fanzine nous voulons jouer avec ces paramètres-là.
Il y a quelques grosses industries, de gros fabricants de pédales mais beaucoup de passionné.es les créent de manière DIY, en les bricolant dans leur garage, un peu comme on bricole les fanzines. Ce sont des objets assez faciles à modifier, de la même manière qu’il est facile de transformer une image et d’en produire une autre avec.