Des mots d’une femme internée en 1882 à Sainte-Anne, les Impressions d’une hallucinée extraits de la revue L’Encéphale, Isabelle Lafon et Johanna Korthals Altes nous dirigent aux frontières du désarroi mental, celui qui peut tous nous toucher, nous traverser de façon plus ou moins aiguë ou prolongée.
Imprégnées de ces écrits et de rencontres avec des psychiatres, des enfants ou adultes hospitalisés, elles font de ces récits une traversée personnelle et délicate vers la folie d’où surgissent des confidences, subversives et furieuses comme de petits éclats de verre.
Mise en scène Isabelle Lafon; Avec Johanna Korthals Altes, Isabelle Lafon; Lumière Laurent Schneegans; Assistante à la mise en scène Jézabel d’Alexis ; Costumes Isabelle Flosi ; Administration Daniel Schémann
dès 15 ans, tarifs de 9 à 18 euros
Lumineux, le spectacle d’Isabelle Lafon trace avec délicatesse l’histoire de la folie, côté soignants comme côté malades. Je pars sans moi est une tranchée lumineuse dans l’histoire de la folie, vue des deux côtés de la barrière, soignants et malades, ou plutôt sans frontière étanche.
Libération
C’est une traversée d’une incroyable délicatesse. On est touché par leur force poétique, dérouté aussi, on sourit souvent, on rit parfois.
Le Canard enchainé