Prosper Legault, Melchior Tersen, Affect Wins, Global Warming, 2022
Prosper Legault, Melchior Tersen, Affect Wins, Global Warming, 2022
Commande du Centre culturel Jean-Cocteau pour l’exposition
J’ai découvert l’édition indépendante, à petits tirages, avec mes amis du label Red Lebanese qui produisent aussi ma musique. Je les voyais souvent faire des livres, et c’est comme ça que j’ai découvert ce procédé. J’en ai fait pour ma part, lorsque je suis parti en voyage, par exemple au Japon ou au Brésil. Rapidement, je suis tombé sur le travail de Melchior Tersen avec lequel j’ai beaucoup d’intérêts communs. C’est un grand photographe, et collectionneur d’objets de l’univers de Dragon Ball Z, de figurines, de t-shirts. Dans les livres, les photos me permettent de mélanger le réel par infographie et remontrer la vie, sous l’angle que je souhaite lui donner. En mettant face à face, telle ou telle autre image, elles sont chargées d’une intention qui n’est pas forcément liée à l’objet d’origine. C’est un aspect qui ressort beaucoup dans le travail de Melchior et c’est pour ça que je l’ai invité à me rejoindre pour ce fanzine. J’ai aussi invité Jeanne Petit (Affect Wins), qui a un vrai œil de collectionneuse, comme Melchior, mais dans une approche à elle. Elle connait très bien le milieu du luxe, des marques de cosmétiques, des hôtels. J’aime beaucoup le coté précieux qui peut émaner d’un emballage de cure-dent ou de sauce piquante. Cette année, je me suis rendu à Karlsruhe en Allemagne puis à Fort-de-France. A cet enchainement de deux destinations j’ai voulu ajouter le plus de villes possibles. J’ai demandé à Melchior de m’envoyer des photos de Toronto, à Jeanne de Majorque, auxquelles j’ai ajouté mes photos de Sao Paulo, Tokyo et Paris. Cela donne un résultat de Global Warming, de globule global partout. On ne peut pas s’échapper, c’est toujours plus ou moins le même univers, d’un bout à l’autre de la planète.
Commande du Centre culturel Jean-Cocteau pour l’exposition
J’ai découvert l’édition indépendante, à petits tirages, avec mes amis du label Red Lebanese qui produisent aussi ma musique. Je les voyais souvent faire des livres, et c’est comme ça que j’ai découvert ce procédé. J’en ai fait pour ma part, lorsque je suis parti en voyage, par exemple au Japon ou au Brésil. Rapidement, je suis tombé sur le travail de Melchior Tersen avec lequel j’ai beaucoup d’intérêts communs. C’est un grand photographe, et collectionneur d’objets de l’univers de Dragon Ball Z, de figurines, de t-shirts. Dans les livres, les photos me permettent de mélanger le réel par infographie et remontrer la vie, sous l’angle que je souhaite lui donner. En mettant face à face, telle ou telle autre image, elles sont chargées d’une intention qui n’est pas forcément liée à l’objet d’origine. C’est un aspect qui ressort beaucoup dans le travail de Melchior et c’est pour ça que je l’ai invité à me rejoindre pour ce fanzine. J’ai aussi invité Jeanne Petit (Affect Wins), qui a un vrai œil de collectionneuse, comme Melchior, mais dans une approche à elle. Elle connait très bien le milieu du luxe, des marques de cosmétiques, des hôtels. J’aime beaucoup le coté précieux qui peut émaner d’un emballage de cure-dent ou de sauce piquante. Cette année, je me suis rendu à Karlsruhe en Allemagne puis à Fort-de-France. A cet enchainement de deux destinations j’ai voulu ajouter le plus de villes possibles. J’ai demandé à Melchior de m’envoyer des photos de Toronto, à Jeanne de Majorque, auxquelles j’ai ajouté mes photos de Sao Paulo, Tokyo et Paris. Cela donne un résultat de Global Warming, de globule global partout. On ne peut pas s’échapper, c’est toujours plus ou moins le même univers, d’un bout à l’autre de la planète.