Gestion publique : et si l’on reprenait la main sur la restauration scolaire ?

C’est un des engagements de la Ville : étudier la possibilité de passer à une gestion publique de la restauration scolaire pour mieux en maîtriser tous les enjeux. Explications.
Publié le
06 février 2021

Fidèle à ses convictions, la Ville va explorer la faisabilité, à terme, de faire fabriquer les repas sur place dans les écoles ou par une cuisine centrale publique. Un fonctionnement qui présente de réels avantages : développer le service public, gagner en indépendance par rapport aux grands groupes qui contrôlent le marché de la restauration scolaire, s’assurer une plus grande maîtrise de ce que les enfants ont dans leur assiette. « Cela nous permettrait de faire nos choix de menus et d’approvisionnement des produits, explique Gaëlle Giffard. Mais on ne peut pas le faire à l’heure actuelle car nous n’avons pas de cuisine centrale pour préparer les repas. Cependant, nous devons intégrer à notre réflexion qu’il existe des sites où l’on pourrait cuisiner, peut être à Paul-Langevin et à Julie-Daubié ».

Une étude en 2021

Le principal inconvénient du passage en régie publique est le coût souvent plus onéreux.
Pour vérifier que ce mode de gestion assurerait bien une meilleure qualité des repas en maintenant des tarifs accessibles à tou.tes, la Ville va lancer une étude auprès d’expert.es de la restauration collective et du passage en régie publique.
Les contacts sont noués et plusieurs hypothèses existent :

  • utiliser la cantine du collège, qui dépend du Département, pour fournir les repas. Le Maire a d’ailleurs rencontré Stéphane Troussel, Président du Conseil départemental, pour évoquer cette hypothèse.
  • construire une cuisine centrale avec d’autres villes d’Est Ensemble. C’est la proposition que portent les élu.es des Lilas au sein du Conseil de Territoire. • nouer un partenariat avec la Mairie du 19ème qui a une cuisine centrale réalisant 14 000 repas.
  • réfléchir à des sites de fabrication de repas dans certaines écoles.

La Ville se donne trois ans pour explorer ces hypothèses de retour en régie publique de la restauration scolaire.

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